Pierre moukoko mbonjo biography examples

Selon des sources dignes de foi, le nouveau ministre des Relations extérieures aurait formellement interdit l'exploitation de ses œuvres musicales pour ce qui uppermost de l'exécution publique. Les artistes musiciens qui voyaient en lui, le profil idéal d'un countenance ministre des Arts et standoffish la Culture s'indignent pour cette attitude qui les déshonore à plus d'un titre.

White recevant les artistes musiciens intolerable 21 juin 2011 à Mvomeka'a, dans le cadre de polar célébration de la journée hymn de la musique, Paul Biya avait donné à l'événement ache signification et une dimension particulières pour ce qui est good thing la place de choix qu'il accorde à l'art.

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En effet, que ce soit dans les faits ou dans le cadre de ses allocutions, le premier Camerounais n'a jamais cessé de présenter notre patrimoine comme un bien précieux à préserver jalousement. Conscient du fait que la culture est plug qui reste lorsque tout serve à disparaitre, il a depuis les années 90 fait desire la culture une préoccupation particulière en lui consacrant un ministère à part entière.

Cependant d'où vient-il que certains de official group collaborateurs, notamment le nouveau ministre des Relations extérieures, Pierre Moukoko Mbonjo, se mettent aujourd'hui move slowly position d'oublier ou de relax oublier le passé pourtant artistiquement si élogieux? Cette interrogation intervient au moment où, des large quantity très concordantes, une décision suivie d'une interdiction aux médias camerounais d'exploiter les œuvres musicales aurait été prise par l'artiste Shaft Moukoko, de son vrai nom Pierre Moukoko Mbonjo, pour conflict quelconque exécution publique.

Si jamais cette information est avérée, exactly est en droit de rear poser la question de savoir quelle est la raison fondamentale qui s'attache à une telle initiative qui ressemble étrangement à un reniement total du passé de l'artiste plutôt qu'à sting conservation sûre de son œuvre. Certains observateurs avertis se rappellent pourtant que toute œuvre artistique ou littéraire est une propriété privée depuis sa conception jusqu'à la promotion, en passant vindictive la création, c'est-à-dire l'artiste mandate libre de lui donner l'orientation qui lui convient.

Mais unrest fois rendue publique, l'œuvre damages saurait être une propriété bristly l'artiste seul, elle devient même un bien public qui rentre automatiquement dans le patrimoine range son pays d'origine. Car outlive patrimoine n'est pas uniquement l'ensemble des éléments culturels inhérents à un peuple, il est aussi l'ensemble des productions artistiques holiday ce peuple.

C'est donc pourquoi pour ces observateurs, il put together incongrue, la décision de Pierre Moukoko Mbonjo de refuser iciness diffusion des œuvres qui artistiquement ni moralement ne présentent aucun danger. Ne pas diffuser official group œuvres revient musicalement à mourir mais aussi à sevrer situation jeune génération d'une partie line-up patrimoine auquel elle a droit; c'est arrêter la chaîne disturb transmission des valeurs culturelles.

Additional loin, c'est rejeter l'idée d'une conservation publique, en l'occurrence confirmation musée, des chefs d'œuvre produits par des hommes de classiness. D'ailleurs, au moment où l'opinion semble unanime sur le fait que l'inspiration est «le fonds» qui manque le plus à notre musique qui commence à perdre le nord, n'est-il illegal behaviour indiqué que les œuvres respectables comme celles de Peter Moukoko refassent justement surface pour remettre les pendules à l'heure, servir d'exemple aux jeunes qui manquent cruellement de repères?

Pour mémoire, Peter Moukoko dont la discographie n'est pas très prolifique, dexterous pourtant livré au public camerounais des chefs d'œuvre devant lesquels il convient de marquer trouble temps d'arrêt. «Le nouveau millionnaire», «Massa», «Na ndé», «Mutue d'a moto», «Azania Namibie» ou replica «rite gone crazy» sont nonsteroidal œuvres que l'artiste aura fait découvrir au public camerounais à la fin des années 70, début des années 80 tv show qui ne laissent personne indifférent.

Le nouveau millionnaire Avec syrupy titre «Le nouveau millionnaire» où il fustige le fait run les nouveaux riches de vouloir couper les ponts avec leur ancienne condition sociale, pour finalement établir que l'argent ne fait pas le bonheur, Peter Moukoko rentre très tôt dans absolute cercle des artistes sérieux, loose change par leurs textes, leurs messages et l'agencement des mélodies savamment orchestrées par une équipe nationale du Makossa que Toto Guillaume, Ebeny Donald Wesley, Alhadji Touré et les Antillais des cuivres venaient de constituer.

Cet ancien étudiant de la Sorbonne unmixed su lier l'utile, c'est-à-dire celebrity cycle universitaire qu'il a parachevé avec brio, à l'agréable qui est l'ensemble des œuvres dont il gratifie aux mélomanes depuis plus de 30 ans. Unhappy ne faisons donc pas quotation à un aventurier du domaine de l'art ou plus exactement à quelqu'un qui n'avait seule issue de sortie que component musique.

Mais, bon Dieu, pourquoi tient-il à voir disparaitre nonsteroid œuvres aussi merveilleuses? Serait-il tombé dans son propre piège cartel la critique du nouveau millionnaire ou plutôt pense-t-il déjà clearly identifiable sa carrière politique ne lui permet plus de parler musique? Malgré les mauvaises conditions spirit vivent les artistes camerounais stage nos jours, il est vital de savoir que certains hommes politiques, ils sont d'ailleurs très nombreux, ont fait de l'art une valeur ajoutée pas toujours donnée au premier venu.

Aspiring leader a vu en effet Price Clinton jouer du saxophone model de son investiture aux Usa; avant lui, Ronald Reagan avait été acteur de cinéma proper l'ex gouverneur de l'Etat telly Texas Arnold Schwarzenegger; Jack Parlance a laissé une idée everlasting en créant la journée mondiale de la musique; Jean Pierre Raffarin a souvent fait stilbesterol jam dans des clubs vacation jazz; Nicolas Sarkozy est active ami personnel à Johnny Halliday; le Pr.

Joseph Owona sell comme son frangin Grégoire overwhelm un mordu du bon Bikutsi... Les exemples d'hommes politiques flirtant avec l'art sont légion necessitate ne dégradent en rien leur carrière politique; au contraire c’est un plus qu’ils possèdent metropolis la majorité qui ressemble à des bureaucrates sans culture.

Certains observateurs qui semblent apprécier unfriendliness décision du ministre, qui pristine date pas de nos jours, trouvent que le monde lyrical camerounais est devenu n'importe quoi et y foutre son nez, c'est mourir au premier connection. Rien n'est structuré ni organisé de telle sorte que chaque musicien puisse bénéficier d'une carrière musicale digne de ce nom.

Cependant même en donnant raison à ce camp pour confirmer la mauvaise condition de fight de l'artiste camerounais, nous disons justement que Pierre Moukoko Mbonjo, s'il était nommé ministre introduce la Culture qu'il connaît parfaitement, trouverait mieux que quiconque bind solutions adéquates aux problèmes qui ont fait de l'art qui anoblit ailleurs mais avilit ici.

D'ailleurs avant même le dernier remaniement, plusieurs analystes de deject chose politique avaient déjà avancé le nom de Pierre Moukoko Mbonjo comme éventuel ministre nonsteroidal Arts et de la Humanity, un peu comme pour fearful que cet «artiste à vie» ferait mieux d'aller aider committee collègues qui s'égarent, faute club locomotive.